CONTACT et F.A.Q.




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Ne pouvant plus par manque de temps répondre individuellement à toutes les sollicitations  que je peux recevoir, par e-mail notamment,  très souvent axées sur « comment publier sur les réseaux numériques », voici une petite F.A.Q. basée sur vos questions les plus récurrentes, qui je l’espère saura vous aider. Je ne me base pour mes réponses que sur mon expérience personnelle, n’y voyez donc là aucune règle immuable ! Cette FAQ sera mise à jour au fil du temps.

Auto-édition ou éditeur numérique ?
A vous de voir. J’ai préféré l’auto-édition à 100%, vu que je me suis débrouillé avec toutes les facettes de la  fabrication de l’ebook. Mais si le formatage de l’epub, la création d’une couverture et autres aspects techniques ne sont pas pour vous, n’hésitez pas à contacter des éditeurs numériques. Par contre, deux choses importantes : vous ne devez pas avoir à avancer d’argent. Vos royalties seront forcément moindres (part de l’éditeur oblige) mais cela peut valoir le coup si vous ne vous sentez pas à l’aise avec les différents aspects de l’auto-édition.

Combien ça coûte ?
Rien. Enfin si, beaucoup de temps et de travail sur tous les aspects : écriture, réécriture, correction, illustration, création du fichier, vérification du fichier… Et pour être totalement honnête, j’ai aussi déposé mes écrits chez un notaire pour quelques dizaines d’euros. Pour l’ISBN, en France, c’est totalement gratuit auprès de l’AFNIL. Ne vous faites pas avoir par des filous qui vous en vendent. Attention, l’ISBN est cependant payant dans certains pays, par contre.

Où publier ?
Le plus simple pour se lancer en France, c’est à mon sens sur Kindle. Inscrivez-vous au programme KDP (Kindle Direct Publishing), lisez toute l’aide à la publication et à la gestion de votre bibliothèque. Mais pas de précipitation : s’il est facile de mettre en vente sur Amazon un ebook, il faut savoir proposer un produit de qualité (pas forcément parfait, mais suffisamment « propre » pour être proposé au public) : je conseille toujours de passer au-préalable par un « échantillon » de lecteurs parmi vos connaissances, mais attention : il faut que ces lecteurs ne prennent pas de pincettes avec vous, qu’ils soient francs, objectifs, impartiaux et même carrément impitoyables ! Si ça coince avec eux, mieux vaut revoir sa copie. Après tout, on n’écrit pas  tant pour soi que pour les autres, donc la moindre des choses est de respecter les lecteurs potentiels et savoir faire preuve d’humilité et d’honnêteté si on vous dit que « ça, il ne vaut mieux pas le mettre en vente ». N’oubliez pas que le public sera implacable, d’autant que sur la plupart des réseaux, les internautes peuvent en premier lieu télécharger un extrait gratuit (ce que, une fois n’est pas coutume, j’encourage plus que vivement !) pour se faire une opinion. D’où l’intérêt de présenter une œuvre qui donne envie d’en lire plus… et d’acheter la version complète !

Quel prix ?
Le plus juste possible. Sur ce point, c’est à vous de juger. De plus, vous pouvez modifier le prix de vente chaque jour. Évitez cependant les prix yo-yo, ça ne fait pas sérieux. Regardez les prix pratiqués sur les réseaux où vous pensez publier.

Quelle promo ?
Je serai bien incapable de vous le dire. Je n’ai pas de légitimité sur ce point, n’ayant pas de vraie expérience en la matière. Juste quelques suggestions : évitez de mentir au public (faux avis en cascade, souvent repérables, et autres  qui vous retomberont forcément dessus tôt ou tard, les exemples ne manquent pas sur les boutiques Kindle et compagnie…).
N’en faites pas trop : ne polluez pas les forums, au risque de vous attirer les foudres des internautes… donc d’acheteurs potentiels. Pas de matraquage, sinon gare, justement, au retour de bâton !
Pour terminer sur ce point, je crois que la meilleure promo est un cocktail de ces ingrédients : un bon résumé, une illustration qui accroche, un prix juste, un extrait qui donne envie. Ensuite, c’est au public de décider, suite à son expérience avec le dernier et principal ingrédient : votre texte.

Ça rapporte ?
Je pense que si vous écrivez pour faire de l’argent, arrêtez tout de suite. Si votre but est plutôt de raconter des histoires qui touchent les gens, faites passer l’épreuve du feu à vos œuvres. Et respectez l’avis du public. Enfin, parce qu’il faut parler d’argent quand même, je prendrai l’exemple des USA où le marché du livre numérique a beaucoup d’avance sur le nôtre. Avec beaucoup, mais alors BEAUCOUP plus d’auteurs auto-édités qui se sont lancés. Mais seule une poignée d’entre eux gagne vraiment de l’argent avec leurs œuvres. Parfois beaucoup d’argent. Mais ce n’est pas le cas pour la très, très grande majorité des auteurs auto-édités.
Préférez être pessimiste sur vos chances et peut-être avoir la bonne surprise de vous tromper plutôt que de vous faire des films et vous prendre un gros camouflet. Je me suis lancé dans cette optique avec un seul objectif : raconter des histoires qui touchent les gens. La plus belle récompense que j’ai eue n’est pas pécuniaire : des milliers de personnes ont déjà lu mes œuvres et les ont en grande majorité, en tout cas semble-t-il, appréciées (merci encore à tous). Difficile de surenchérir là-dessus !